lundi, octobre 30, 2006

La révolte des banlieues: je demande la démission de Sarkozy

Pourquoi en est-on arrivé là ?

Depuis quatre décennies au moins, les gouvernements qui se sont succédés ont occulté les problèmes qui se posaient de manière épisodique dans les banlieues. Ils les traitaient par des subventions tout aussi sporadiques.

Des français mais également des étrangers de trente nationalités différentes au moins ont été entassés dans les HLM des cités dortoirs des périphéries des grandes villes.

Les moyens matériels et humains nécessaires pour un développement juste et durable de ces zones n’ont pas été affectés à temps.

Compte tenu de la concentration humaine et de la croissance démographique élevées, les écoles puis les structures sociales, culturelles et sécuritaires des villes furent rapidement dépassées et ne pouvaient de ce fait remplir les missions qui leur étaient assignées.

De plus, en raison de leur origine étrangère, les habitants de ces cités ont fait l’objet de toutes sortes de discriminations. Ceci a certainement empêché leur intégration sociale et ils se retrouvaient de ce fait continuellement exposés aux discriminations.

Les conséquences ne se sont pas faites attendre : échec scolaire, chômage, précarité et délinquance sont devenues les maîtres mots de ces cités.

Que s’est-il passé en 2005 et que risque t-on aujourd’hui ?

La révolte des banlieues de l’automne 2005 risque de se reproduire en 2006 parce que rien n’a été fait concrètement et que les promesses ne suffisent plus à entraîner l’ataraxie des cités.

Tous les jeunes dans ces banlieues, sans éducation, sans emploi et sans aucun espoir d’amélioration proche de leur quotidien sont révoltés. Heureusement seule une minorité d’entre-eux est prête à commettre des actes répréhensibles.

Personnellement, je suis à 100 % solidaire des premiers et je condamne à 100 % les agissements irresponsables des seconds.

Quelle solution préconisée à ce problème ?

1 – Mesures immédiates

  • La démission de Sarkozy du Ministère de l’Intérieur s’impose à l’évidence : sa présence sur le terrain n’est pas souhaitée par les jeunes, elle est même considérée comme une provocation. Il est inutile de rappeler que le Ministre candidat à la présidentielle avait plus à cœur de rallier à lui un électorat (celui de la majorité des mécontents et des victimes de la révolte) qu’à résoudre réellement un problème sécuritaire. De plus son arrogance et son vocabulaire risquent plus de mettre de l’huile sur le feu qu’à apaiser les esprits.
  • Prévoir une prime d’insertion sociale aux jeunes sans antécédents judiciaires qui justifient d’une formation professionnelle pendant une durée de six mois.
  • Sanctionner de manière exemplaire les individus responsables d’actes criminels.

2 – Mesures à moyen et long termes

  • Il convient de créer au plus vite des structures d’accueil pour les jeunes des quartiers défavorisés pour leur permettre de se former et de s’intégrer dans la vie active.
  • Il faut améliorer en quantité et en qualité les écoles à tous les niveaux et y intégrer tous les enfants sans distinction ni discrimination.
  • Construire des habitations décentes conformément au programme national de rénovation urbaine (PNRU) lancé par le gouvernement il y a 3 ans et mobiliser tous les moyens pour appliquer la loi SRU (construction dans les communes de plus de 3500 habitants de 20 % de logements locatifs sociaux). Ces habitations doivent nécessairement être distribuées équitablement sans aucune discrimination (un organisme HLM des Hauts-de-Seine vient d’être mis en examen pour discrimination : Le Monde du 14 octobre 2006).
  • Aménager des complexes sportifs et culturels adaptés à la population locale avec un encadrement professionnel.
  • Encourager l’installation des PME et des PMI dans les zones défavorisées en leur octroyant des avantages fiscaux.
  • Pénaliser sévèrement toute personne ou organisme se rendant coupable de discrimination ethnique.

samedi, octobre 28, 2006

Non aux jurys populaires




Je suis pour les idées innovantes dés lors qu’elles sont censées.

Créer des jurys populaires pour contrôler les élus, voire filmer le Conseil des Ministres est une aberration de l’esprit, une proposition démagogique de plus et une idée populiste par excellence.

Pour être élu, il faut avoir affronté le jugement populaire lors d’une échéance électorale. Ce verdict est rendu non pas par un jury limité en nombre mais par tous les français d’une région ou d’une commune au suffrage universel direct.

Les élections constituent donc un moyen de contrôle par le refus ou l’acceptation de la personne qui se soumet au jugement des électeurs, ces derniers agissants à ce moment là comme un jury.

A propos du SAHARA OCCIDENTAL

Un internaute a voulu connaître mon avis sur le Sahara Occidental.

Dans cette affaire, la France a longtemps privilégié ses relations amicales avec le Maroc.
Dans l'intérêt de tous les peuples de la région, je pense qu'il est souhaitable de privilégier une solution globale à cette question. L'édification d'un grand Maghreb Arabe, politique et économique, rendrait ce problème caduc.

J'oeuvrerai personnellement dans ce sens si j'étais élu Président de la République française.
Ceci est dans l'intérêt de tous les pays du sud de la méditerranée mais également de la France et de l'Europe.

jeudi, octobre 19, 2006

LES NOUVEAUX PRESIDENTIABLES

Dr. Zakaria BEN MLOUKA

Je suis candidat à l'élection présidentielle, je suis loin d'être le seul mais bizarrement certains d'entre nous sont affublés du qualificatif somme toute péjoratif de « petits candidats ». Pourquoi « petit » ?

Opposer les termes de « petit » et de « grand » pour qualifier des candidats à l’élection Présidentielle, c’est vouloir intentionnellement créer une distinction qualitative entre deux catégories de présidentiables.

Ce sont les médias les premiers qui ont qualifié certains candidats de « petits », pour opposer les anciens et les nouveaux hommes politiques, moins connus et donc générant moins d’audimat, ce qui les dispensait moralement de les inviter à s’exprimer.

Traiter les nouveaux candidats de petits est une manière indirecte de les disqualifier de la course à la Présidentielle et de les discréditer aux yeux de l’opinion publique.

Il est vrai que les nouveaux prétendants ne disposent pas de la lourde machine d'un parti politique ni d’aucune contribution financière publique et de ce fait, ils sont relégués dans la catégorie des pauvres, des petits.

Personnellement, je suis fier de ne pas appartenir à cette catégorie d’hommes politiques qui ont gouverné la France depuis si longtemps au vu des catastrophes accomplies par ces "grands" en plusieurs décennies de responsabilité gouvernementale.

La première distinction à faire entre les anciens et les nouveaux dont je fais partie, concerne leurs pratiques politiques : les anciens se caractérisent par la langue de bois et les nouveaux par ce qu’ils sont réellement, des candidats émergeants, des candidats qui parlent librement, parce que justement ils sont indépendants et libérés de toutes les contraintes que subissent forcément les "grands".

En ces temps de politique spectacle, il y a une seconde distinction à faire entre ces deux catégories de candidats. Il y a d’une part les « grands acteurs » s’agissant des anciens hommes politiques et d’autre part les « candidats naturels », francs et sincères s’agissant de la jeune génération de présidentiables.

dimanche, octobre 15, 2006

APPEL AUX ELUS DE LA REPUBLIQUE


Monsieur Zakaria BEN MLOUKA s’est adressé à tous les élus de la République habilités à présenter un candidat à l’élection Présidentielle, pour leur demander d’apporter leur soutien spontané et volontaire à tous les candidats se présentant à l’échéance de 2007.

Il appelle Nicolas Sarkozy pour l’UMP et Ségolène Royal pour le PS à retirer publiquement l’interdiction qu’ils avaient faite aux élus de parrainer un candidat.


Mesdames et Messieurs les élus,

Permettez-moi de m’adresser à vous par le moyen d’un appel public. Ce procédé n’est pas courtois j’en conviens, mais personne n’a pu me communiquer l’ensemble de vos adresses électroniques, pas même le Ministère de l’Intérieur à qui je me suis adressé.

Dans quelques mois, nous serons tous appelés à élire le Président de la République que nous aurons à choisir parmi plusieurs candidats.

Malheureusement, en 2007, notre choix sera très limité puisqu’il n’y aura guère plus de 30 prétendants. Je dis bien malheureusement parce que dans un pays de 60 millions d’habitants et dans une aussi grande démocratie que la nôtre, ce chiffre est très faible. De plus le choix des électeurs risque de se réduire d’avantage car seuls quatre ou cinq candidats auront obtenu votre parrainage.

Les français ne sont pas dupes, ils sont conscients des pressions qui s’exercent sur vous tous les jours par celles et ceux qui ont tout intérêt à se présenter seuls pour assurer leur élection ou leur réélection. Ces agissements sont antidémocratiques.

Je vous demande de décider librement sans céder aux injonctions d’où qu’elles viennent pour faire vivre la pluralité et la diversité politique dans notre pays.

Vous êtes avec le Président de la République, les garants de la démocratie.

Mesdames et Messieurs les élus, il vous appartient donc de créer les conditions d’un débat politique le plus large possible et que tous les candidats puissent exposer et confronter leurs propositions. Il n’y a d’avancée que dans l’opposition des idées.

Je vous demande d’agir en conséquence.

Dans un pays où les électeurs ont déserté depuis plusieurs décennies les bureaux de vote et qu’une grande majorité d’entre eux se désintéressent de la politique, la crédibilité de ce scrutin est d’une importance capitale.

Pour cela, votre soutien et vos encouragements à tous les candidats sans exception sont nécessaires. Ces « petits candidats » comme les médias ont l’habitude de les qualifier ont un triple mérite :

* Celui d’enrichir le débat public et politique dans notre pays par leur diversité et la qualité et la quantité des propositions qu’ils font pour répondre au mieux aux attentes des françaises et des français,

* Celui de s’investir corps et âme dans la plus grande échéance électorale nationale aux dépens de leur vie privée et au prix d’innombrables sacrifices,

* Celui de financer seuls leur campagne électorale, ne disposant d’aucune contribution publique,

Ils ont besoin de vous.

Je demande solennellement à chacun d’entre vous d’user du droit que lui confère la loi, à savoir de présenter en toute indépendance un candidat à l’élection présidentielle de 2007.

Enfin j’ai l’honneur de vous informer qu’en tant que candidat, j’ai émis le vœu pour l’avenir, d’instaurer le vote obligatoire pour tous les français et l’obligation pour chaque élu de présenter un candidat à l’élection présidentielle.

Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les élus, l’expression de ma très haute considération.

Docteur Zakaria BEN MLOUKA

Candidat à la Présidentielle de 2007

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

http://benmlouka2007.blogspot.com

mercredi, octobre 11, 2006

QUI SE RESSEMBLE S'ASSEMBLE


Suite au manifeste du 03 octobre 2006 appelant à rassembler les candidatures multiples et à proposer un programme politique commun pour gouverner la France, j’ai noté deux réactions, attendues, de la part des candidats :

* Celles et ceux qui se situent à gauche et à droite de la courbe de Gauss se sont exclus eux-mêmes et l’ont fait savoir. Je comprends qu’il est difficile d’élaborer une plate-forme politique commune avec les extrémistes des deux bords.

* Cinq candidats ont démontré leur esprit d’ouverture et leur qualité d’hommes de dialogue. Ils ont manifesté intelligemment leur désir de se concerter et d’apporter une réponse à l’hégémonie des deux grands partis politiques, à l’impartialité des médias et au silence du CSA, et enfin et surtout préparer l’alternance de manière cohérente, réaliste et crédible.

En fonction du planning des uns et des autres, une réunion préparatoire devrait se tenir prochainement. Toutes celles et ceux qui souhaitent œuvrer pour le changement, dans le respect des valeurs républicaines de notre pays sont les bienvenus.

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

E-mail : ben_mlouka_2007@yahoo.fr

dimanche, octobre 08, 2006

Du rôle des médias en période électorale

Nous sommes à six mois de l’élection présidentielle. A ce jour, aucun candidat n’a déposé officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel. Une trentaine de personnes se sont toutefois portées candidates et une dizaine d’autres sont candidates à la candidature de leur formation politique.

S’agissant de ces élections, le Conseil Constitutionnel ne prévoit pas de différenciation entre les candidats selon des critères de popularité ou de sondage.

Malgré cela, la grande majorité de la presse écrite et des journaux télévisés continuent inlassablement depuis des mois à publier et à rapporter les activités de deux ou trois candidats uniquement. Je suis tenté de dire que les médias leur font délibérément de la promotion. Je suis également tenté de soupçonner les médias de pratiquer délibérément l’exclusion des autres candidats. Ceci contribue incontestablement à donner au moins un net avantage électoral aux candidats promus par les médias et au plus, à l’élection de l’un d’entre eux.

J’en déduis malheureusement que celles et ceux qui prônent l’égalité des chances n’ont aucune chance de rétablir l’égalité entre tous les français.

La France est une grande démocratie et les élections présidentielles au suffrage universel en sont l’expression la plus fondamentale. Il est impératif que le déroulement de ces élections soit à l’image de notre république. Et c’est là le rôle et la vocation des médias. Ces derniers ont l’honorable mission d’être les garants d’une pratique vertueuse de la démocratie, par l’objectivité et l’impartialité de leurs écrits.

Réduire l’élection présidentielle à l’activité de deux ou trois candidats revient à nous priver d’un de nos droits les plus élémentaires : le droit à l’information, le droit à une information juste et objective. Plus grave encore, cela ôtera tout intérêt de participation au scrutin pour nous tous, les jeux étant faussés d’avance.

Il est légitime aujourd’hui de clarifier les rôles et les limites de chaque intervenant dans ce scrutin, dans l’intérêt même des médias, des électeurs, des candidats et surtout pour que la démocratie en sorte grandie.

samedi, octobre 07, 2006

ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCAISE DE 2007

Monsieur Zakaria BEN MLOUKA est candidat à l'élection Présidentielle de 2007. Son projet pour la France est un vrai programme de gouvernement.
Issu de l'immigration, membre de la société civile, porte parole des Blacks Blancs Beurs, militant des droits de l'Homme, il oeuvre pour un essor nouveau pour la France.
I
l n'a jamais adhéré à un parti politique, mais garde un profond respect pour les hommes et les femmes qui ont consacré leur vie pour leur pays, qu'ils soient socialistes, issus de l'UMP ou de toute autre formation politique.
Il a de l'admiration pour les oeuvres de Bové, Hulot et des verts.


Ses Priorités :


- L'égalité des chances
- Le plein emploi
- La lutte contre les discriminations
- La justice
- La solidarité nationale