jeudi, novembre 30, 2006

De l'augmentation du SMIC à 1600 euros

Mesdames et Messieurs les Candidats

à l’élection Présidentielle Française de 2007

L’un de nous sera Président de la République en 2007. Lui incombera la responsabilité de lutter contre toutes les injustices dans notre pays. La première des injustices et la plus effroyable parce qu’elle touche un très grand nombre de nos concitoyens, est celle qui a trait aux bas et très bas salaires.

Permettez-moi de vous exposer dans un premier temps les raisons d’une nécessaire augmentation urgente et substantielle du SMIC et de vous démontrer par les chiffres dans un deuxième temps que cette augmentation est réaliste et réalisable.

I - De la nécessité d’augmenter le SMIC

  • 7 millions de Français vivent avec moins de 788 euros par mois d’après une étude de l’Insee rendue publique le 23 novembre, et vivent donc dans la misère.
  • Plus de 15 millions de nos concitoyens ont un revenu inférieur ou égal à 1254 euros ce qui représente la valeur du SMIC actuel (salaire minimum interprofessionnel de croissance), et vivent donc dans la précarité.
  • 20 % des plus pauvres détiennent seulement 9,6 % de la masse des revenus (alors que les 20 % les plus aisés représentent environ 40 % de la masse des revenus) ce qui représente une inégalité inacceptable dans notre pays.
  • Le pouvoir d’achat des Français diminue régulièrement et sûrement en raison d’une inflation galopante sur les produits de première nécessité et de consommation courante : selon les données officielles, cette inflation se situe aux alentours de 3 %, nettement au delà des revalorisations salariales.
  • Enfin, et toujours d’après l’Insee, le niveau de vie moyen est de 1500 euros par personne.

La situation matérielle de près d’un quart du peuple français est douloureuse pour celles et ceux qui la vivent au quotidien. Cette réalité sociale est inacceptable.

Il est de notre devoir d’apporter une réponse concrète et crédible pour redonner de l’espoir à toute cette partie de la population. Il est impératif de revaloriser tous les bas salaires et d’augmenter le SMIC à 1600 euros.

II - Comment financer une augmentation du SMIC à 1600 euros

Plusieurs actions concomitantes doivent être entreprises pour financer cette augmentation. En voici par les chiffres une démonstration mathématique :

  • Rétablissement des droits de succession et de donation avec répercussion directe de ces revenus pour financer l’augmentation du SMIC. Il est démontré que cette suppression des droits de succession profite aux riches : les 10 % des personnes les plus aisées possèdent un patrimoine moyen de 382 000 euros alors que les 10 % des personnes les plus défavorisées possèdent un patrimoine moyen inférieur à 900 euros.
  • Rétablissement des cotisations patronales. Ces allègements de cotisations patronales dépasseront les 25 milliards d’euros en 2007. Cette somme contribuera à financer l’augmentation du SMIC. Il est démontré que ces exonérations de charges n’ont pas eu l’effet bénéfique escompté sur l’emploi selon le CEE (Centre d’Etude de l’Emploi).
  • Diminution des dépenses de l’Etat : les actifs de l’Etat sont en augmentation de 200 milliards d’euros en 2006 par rapport à 2005.
  • Réaliser une meilleure gestion des deniers publics.
  • Révision des aides et contributions diverses du gouvernement français aux pays tiers. Ces aides représentent une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d’euros annuellement. « Charité bien ordonnée commence par soi-même » : cette somme contribuera substantiellement au financement d’une élévation du SMIC.

Ces réajustements permettent amplement de financer une augmentation du SMIC. Ce problème épineux de notre société devra être traité dans l’urgence.

En ce qui me concerne, si 500 élus de la République m’octroient leur parrainage et si les Françaises et les Français m’accordent leur suffrage, je m’engage à placer en priorité de l’action gouvernementale, l’augmentation du SMIC et la lutte contre la précarité.

Zakaria BEN MLOUKA

Candidat à l’élection Présidentielle de 2007

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

http://benmlouka2007.blogspot.com

ben_mlouka_2007@yahoo.fr

N.B. : Le docteur Zakaria BEN MLOUKA donnera une conférence de presse le vendredi 08 décembre 2006 à 10 heures du matin à son siège de campagne Parisien au 30 Boulevard Garibaldi dans le 15ème arrondissement. Entrée libre.

Pour tout renseignement, contacter Monsieur Richard Dali au 06 67 39 42 00

jeudi, novembre 23, 2006

Etre Français d’origine maghrébine en France : Quel avenir professionnel ?

Nos concitoyens d’origine maghrébine font l’objet d’une discrimination à tous les stades de la vie. S’agissant de l’emploi, ils sont pour la plupart exclus du marché en raison de leur patronyme et ce qui est plus affligeant encore, c’est qu’ils sont également exclus quand ils trouvent un emploi, en raison de leur croyance (le cas des bagagistes de Roissy). Tout est prétexte à discrimination.

La HALDE, haute autorité de lutte contre les discriminations a du pain sur la planche. Son action ne semble pas apporter de résultats probants selon l’Observatoire des discriminations. L’action de Monsieur Azouz Begag, Ministre de l’Egalité des chances, n’a pas non plus portée ses fruits.

Je vous invite à lire l’article de Monsieur Rémi Barroux paru dans Le Monde du 22 novembre.

Avoir 48-50 ans, porter un patronyme maghrébin, avoir un handicap, être une femme avec des enfants ou encore "souffrir" d'une apparence disgracieuse : telles sont, dans l'ordre, les principaux facteurs de discrimination à l'embauche révélés dans le "premier baromètre national" réalisé par la société d'intérim Adia avec Jean-François Amadieu, professeur à l'université Paris-I et directeur de l'Observatoire des discriminations. Rendue publique mardi 21 novembre, elle montre que la plupart des discriminations à l'embauche, à l'exception du handicap, se sont aggravées par rapport à une étude de 2004.

CADRE MAGHRÉBIN

Pour réaliser cette évaluation, 6 461 curriculum vitae ont été envoyés pendant un an en réponse à 1340 offres d'emploi. Les résultats (convocations à un entretien d'embauche) obtenus par le candidat de "référence" (homme, 28-30 ans, "Français de souche" par son nom et son prénom, sans photographie) et des candidats susceptibles d'être discriminés ont été comparés.

Grand perdant, le "48-50 ans" est plus souvent écarté, quels que soient la catégorie sociale, le bassin d'emploi, la taille de l'entreprise ou le secteur d'activité : pour 100 convocations à un entretien d'embauche pour le candidat de référence, cette catégorie en reçoit trois fois moins (32), surtout s'il est cadre (14 réponses quand l'ouvrier âgé en reçoit 50). Le cadre d'origine maghrébine reçoit 17 réponses positives, l'ouvrier 47. Globalement, en raison de son origine, il n'a que 36 chances d'être convoqué quand le "Français de souche" en a 100.

Si la situation des personnes handicapées semble s'être un peu améliorée, elle reste nettement discriminante. Le taux de réponse positive les concernant est en moyenne de 54 %, mais monte à 82 % chez les cadres.

Une femme de 32 ans, mariée, avec trois enfants, ne reçoit que 63 convocations à un entretien. Enfin, un candidat "au visage disgracieux" n'est convoqué que dans 71 % des cas. Selon Adia, à l'issue des tests, dans 10 % des cas (605 sur 6 461 CV envoyés), le candidat aurait pu porter plainte pour discrimination. La société de travail temporaire en profite pour vanter son rôle d'intermédiaire censé permettre de "limiter" les discriminations.

mardi, novembre 14, 2006

L'avenir sombre de la recherche française

Je l'ai dit et je le redis: la recherche est la matière grise de notre pays. Faute de moyens et de structures adaptées, la recherche en France tourne au ralenti. Elle est sous neuroleptique.

Nos chercheurs sont disséminés dans le monde. D’ici quelques années, notre pays ne sera plus à la pointe du progrès.

Les revendications des chercheurs doivent être prises en compte. Elles sont justifiées.

Je vous rapporte le rapport de Didier Chatenay et Georges Debregeas (physiciens), Bertrand Monthubert (mathématicien) Alain Trautmann et Francis-André Wollman (biologistes) sur les difficultés de la recherche en France :

Nombre de nos concitoyens imaginaient que, les pouvoirs publics ayant été contraints de donner des réponses aux attentes des scientifiques, la recherche en France était relancée. Or, non seulement nous en sommes très loin, mais la situation est à nouveau particulièrement inquiétante.

Une déclaration récente de Catherine Bréchignac, présidente du CNRS dans une interview aux Echos (30 octobre 2006), a provoqué la stupéfaction des scientifiques, et pas seulement des biologistes directement visés par ses propos. : "Dans les sciences de la vie, je suis bien décidée à faire des choix. (…) Si on continue à faire croître le budget des sciences de la vie (…) tout le budget du CNRS ira a cette discipline (...) et ce serait une grave erreur. Avec tout l'argent que nous avons injecté dans les sciences de la vie, je trouve que le rapport qualité/prix n'est pas terrible. (…) Nous avons retenu deux priorités : les neurosciences et la biologie intégrative."

La dénonciation publique d’une discipline scientifique –la biologie- par un responsable d’organisme qui a pour charge de la développer, est peu acceptable. Elle l’est d’autant moins qu’elle se fonderait sur une évaluation des valeurs relatives des différents champs disciplinaires, qui ne répond pas aux critères normaux d'une évaluation (transparente, collégiale, contradictoire). De façon plus grave, elle annoncerait une évolution majeure du CNRS, en limitant le champ d’intervention du CNRS à quelques axes.

Rappelons que le CNRS a été historiquement un élément essentiel de structuration de la recherche française par son caractère national et pluridisciplinaire. Il reste à ce jour le seul organisme à visée purement fondamentale, indépendamment des retombées potentielles. Le CNRS a permis de favoriser l’émergence de thématiques nouvelles, qui de plus en plus supposent des interactions fortes entre disciplines. Enfin, le statut des personnels du CNRS offre des possibilités d'investissement dans des travaux de long terme, qui en font l’un des rares pôles d’attraction du système français comme en témoigne les grand nombre d'étrangers candidats au recrutement, malgré des conditions salariales peu favorables.

La déclaration de Catherine Bréchignac s’inscrit dans une logique, celle d’une évolution plus globale de la recherche française, dont le pacte pour la recherche a défini la nouvelle architecture, et dont le CNRS sera la première victime. Ce nouveau dispositif a pour cœur l'ANR (Agence Nationale de la recherche), qui a désormais le quasi-monopole du financement de toute nouvelle recherche en France. Les autres institutions de recherche, - organismes et universités - manquant de plus en plus de moyens d'action propres, sont contraintes pour survivre à se disputer la manne de l'ANR, en compétition avec une pléiade de nouvelles entités administratives (pôles de compétitivité, RTRA, Instituts Carnot, nouveaux Instituts spécialisés). Le gouvernement peut ainsi sans difficulté développer certains secteurs de recherche finalisée où il est aisé d’obtenir un financement, sans forte sélection, et étouffer d'autres secteurs plus fondamentaux où le taux de succès des demandes est dérisoire, quelle que soit la valeur des projets. Ce pilotage est le fait du prince, et comme tel, le cap changera avec l'humeur du prince. Nous l'avions annoncé, et ces aberrations ont débuté.

Une ANR ministérielle toute-puissante, des organismes de recherche étranglés : tout est en place pour justifier des choix irrationnels, comme celui de C. Bréchignac décidant brutalement de ce qui, en biologie, doit être sauvé (les neurosciences et la biologie intégrative) ou sacrifié (la génétique par exemple) pour pouvoir gérer la pénurie. Les organismes de recherche et les universités, dans une logique de sauve-qui-peut, vont se replier sur eux-mêmes au lieu de chercher à accroître leur coopération. Et tout cela en prétendant améliorer le système, en prétendant réussir l'impossible quadrature du cercle, qui consisterait à faire coïncider le temps court de l'action politique décidée par l’ANR ministérielle avec le temps long de la recherche conduite dans les organismes et les universités.

Depuis des années une partie de la droite réclame le démantèlement du CNRS, jugé trop gros et trop indépendant, donc ingouvernable, non pas par ses dirigeants, mais par le gouvernement. Confrontée à l'impossibilité de conduire une politique scientifique dans l'ensemble des secteurs de la recherche en raison de l'étranglement budgétaire que connaît le CNRS, C. Bréchignac fait des choix qui pourraient hâter ce démantèlement, qu'elle le veuille ou non. Dans le plan de démantèlement dont nous avons entendu parler, l’essentiel de la biologie passerait à l'INSERM, qui pourrait décider d'une biologie centrée sur des applications médicales prévisibles (indiscutablement nécessaires, mais sans que toute la biologie puisse s'y résumer, et surtout pas celle de demain et après-demain). Au prétexte de soutenir le développement durable et la biodiversité (objectif louable), le reste de la biologie passerait à l'INRA, là encore avec un accent déterminant mis sur les applications. Les sciences humaines iraient dans les 84 universités. A la place du CNRS, on aurait un Institut des sciences dures dévolu à l’entretien et au développement des "grands instruments". Il n'y aurait donc plus aucun organisme réellement pluridisciplinaire. Ce que nous dénonçons n'est pas l'aspect technique d'une telle restructuration, ce sont les motivations politiques qui y président. La mort programmée du CNRS empêcherait en particulier de mettre en cohérence, en tous cas pour la recherche de base, les moyens matériels (contrôlés par l'ANR) et les moyens humains (postes de chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs), sauf si c'est l'ANR qui les contrôle aussi, sous forme de CDDs généralisés. Sans doute cette précarisation (terme officiel : flexibilité) fait-elle aussi partie des objectifs politiques actuels.

Ce nouveau dispositif de recherche se met en place, masqué par un discours managérial prétendument moderne fondé sur une obsession du court terme, de possibilités d'applications prévisibles et de rentabilité économique, qui ne parvient pas à cacher ce qu'il signifie : une absence dramatique de vision et d'ambition pour notre pays, et la destruction d’un système qui malgré ses défauts, a été à l’origine de succès incontestables. Si, avant d'être dans le mur, on veut prendre une autre direction, il faut faire très vite. Nous appelons nos collègues scientifiques à ne pas tomber dans le piège de la division en cédant à la défense corporatiste de chaque discipline, mais à faire front ensemble contre ces orientations. A l’occasion de la campagne électorale qui s’ouvre, nous appelons les candidats aux élections présidentielle puis législatives à entendre cet appel angoissé. Nous les appelons à écouter ce que disent des scientifiques concernés non par la défense de leur petit domaine, mais par l'ensemble de la recherche et de l'enseignement supérieur qui sont déterminants pour une société souhaitant agir sur son avenir. Nous les appelons à prendre dès maintenant des engagements précis sur ces questions cruciales.

samedi, novembre 11, 2006

Une cause nationale, un combat de tous les instants


VIVRE LIBRE OU MOURIR

Jean-Christophe Parisot (34 p., déc.2006)

"VIVRE LIBRE OU MOURIR" est le premier récit autobiographique de Jean-Christophe PARISOT, 39 ans, tétraplégique, Président d'honneur du Collectif des Démocrates Handicapés et candidat à l'élection présidentielle de 2002 et de 2007. Cet ouvrage poignant et réaliste emmène le lecteur au coeur d'un combat titanesque contre la maladie et l'indifférence . Avec beaucoup de pudeur et d'humour, celui qu'on appelle dans le landerneau du handicap "le rhinocéros", "l'iguane" ou "le Carnot du handicap" témoigne de la sagesse éclairée qu'impose sa situation La reconnaissance des droits fondamentaux des personnes handicapées est devenu son quotidien. De son enfance à l'université, des hôpitaux à l'Elysée, celui qui fut le "premier tétraplégique diplômé de Sciences-Po" conte son incroyable aventure humaine sans détours et franchise. Bouleversant.

Parution 8 décembre : coût 8 euros.

Chèques et commandes à adresser à "M.le mandataire financier de Jean-Christophe PARISOT".
Adresse la FORCE CITOYENNE et HANDICAPEE 103, bis rue saint-léger 80080 AMIENS

vendredi, novembre 10, 2006

à méditer

Alfred Jarry :
Il faudrait ajouter dans le code civil l'expression "du plus fort" après le mot "loi"...

lundi, novembre 06, 2006

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR JACQUES CHIRAC, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE


Monsieur le Président,

J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les difficultés que rencontrent nos compatriotes musulmans dans leur vie de tous les jours pour la seule raison de leur appartenance à leur religion.

Il ne vous échappe pas, Monsieur le Président, qu’il règne en France une Islamophobie publiquement déclarée et tendant à s’installer durablement.

J. Chirac et Z. Ben Mlouka en déc. 2003

La montée de ce sentiment raciste et xénophobe est due à la concomitance de trois facteurs :

Ø Les critiques philosophiques ou artistiques de l’Islam sont devenues fréquentes. Elles revêtent de plus en plus un caractère diffamatoire et insultant. Ces actes réfléchis et délibérés sont bizarrement et volontairement surmédiatisés. Ils sont permis parce que prétendument couverts par la « liberté d’expression ».

La banalisation de ce nouveau phénomène de société a contribué à la montée de l’Islamophobie.

Ø Certains hommes politiques n’hésitent pas à associer les notions de terrorisme islamiste, d’immigrés maghrébins clandestins et de français d’origine maghrébine afin de créer une confusion dans l’esprit du peuple français et donc un sentiment d’insécurité. Cet amalgame savamment orchestré a contribué au rejet, à la haine et au racisme envers la communauté musulmane toute entière.

Ø Il n’existe aucune loi en France, comme la loi Gayssot, qui sanctionnerait tous propos susceptibles de heurter le sentiment religieux des musulmans de France.

En conséquence, nos compatriotes musulmans sont pratiquement les seuls à souffrir au quotidien des discriminations, celles-ci constituant un frein incontestable à leur intégration dans la vie active. Il y a une inégalité de chance affligeante touchant cette communauté.

Les statistiques du Ministère de l’Intérieur viennent malheureusement conforter mes propos : le plus fort taux d’échec scolaire et le taux de chômage le plus élevé (30 %) se trouvent chez les français de confession musulmane.

L’actualité nous informe aujourd’hui qu’un nouveau pas vient d’être franchi dans la pratique honteuse et scandaleuse de la discrimination. Un sous-Préfet vient de retirer leur accréditation à des ouvriers pour la seule raison qu’ils sont musulmans.

Le sous-Préfet ne pouvait prendre une telle mesure sans l’aval de son Ministre de tutelle et donc du gouvernement.

Je suis tenté, Monsieur le Président, de penser qu’il existe un complot national antimusulman pour d’une part discréditer cette religion et pour d’autre part exclure ses fidèles d’un certain nombre de secteurs d’activité, les maintenir à l’écart des grandes écoles, des postes à grande responsabilité et des instances politiques nationales.

Si aucune mesure n’est prise, nos compatriotes musulmans vont être traités en paria.

Vous avez toujours défendu, Monsieur le Président, la diversité culturelle Française et la liberté de culte de chacun. Vous avez également combattu les discriminations sous toutes leurs formes et vous êtes engagé dans une action politique d’éradication du racisme et de l’antisémitisme.

L’Islamophobie est aujourd’hui le nouveau visage du racisme moderne de notre société. Il vous appartient, Monsieur le Président, de prendre toutes les mesures pour rétablir la concorde, la paix civile dans notre pays et l’égalité des chances.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Vichy le 31 octobre 2006

Docteur Zakaria BEN MLOUKA

Candidat à l’élection Présidentielle de 2007

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

http://benmlouka2007.blogspot.com

ben_mlouka_2007@yahoo.fr