vendredi, avril 23, 2010

Le mensonge politique aux USA, une réalité guerrière !


Depuis plus d’un demi-siècle, toutes les guerres entreprises par l’Amérique ont été préméditées de la même manière :

1) Exagérer l’arsenal militaire du pays en ligne de mire.

2) Faire croire à un risque d’agression militaire contre les USA et à une menace sur les intérêts économiques du pays : les médias et les services de renseignements sont mis à contribution.

3) Obtenir la complicité de leurs alliés ou du moins s’assurer de leur silence complice.

Voici 3 faits historiques qui le démontrent bien.

La guerre du Viêt-Nam

En 1971, Daniel Ellsberg, un brillant analyste employé comme consultant par le Pentagone, fait parvenir au New York Times un rapport confidentiel de sept mille pages sur la guerre du Viêt-Nam. Ces documents, Ellsberg les a photocopiés avec ses deux enfants pendant des nuits entières. Ils mettent directement en cause l'intégrité des gouvernements Eisenhower, Kennedy et Johnson, qui ont accumulé les mensonges pour poursuivre une guerre qu'ils savaient perdue d'avance. Les protagonistes ont reconnu leurs soi-disant erreurs après avoir terminé le « boulot ».

Les 2 guerres d’Irak

Bush, père et fils se sont appuyés sur la même méthode pour préparer l’invasion de l’Irak. L’adoption par l’Assemblée Générale de l’ONU et le Conseil de sécurité de condamnations basées sur le mensonge. Tout le monde se rappelle des photos satellites présentées à l’Assemblée Générale de Nations Unis par Collin Powel, alors Secrétaire d’Etat américain à la Défense, censées représenter des armes de destruction massives en Irak. L’invasion a bien eu lieu avec quelques alliés asservis aux USA mais les armes de destruction massive n’ont jamais été retrouvées. C’est du pétrole qui a été retrouvé à la place.

La guerre d’Afghanistan

Prétextant la menace terroriste internationale que représente Oussama Ben Laden qui se cacherait en Afghanistan, les USA et ses alliés traditionnels envahissent et occupent le pays prétendant faire la guerre pour la paix. Même préméditation, même méthode et même agression internationale.

La future guerre d’Iran

Le compte à rebours a commencé. Les 3 ingrédients cités précédemment pour justifier une agression territoriale de l’Iran sont là. Sous la pression d’Israël, seul détendeur de la bombe atomique au moyen orient et des lobbys juifs européens, les USA d’Obama n’auront d’autres alternatives que de bombarder les installations énergétiques nucléaires de l’Iran. Sa réélection en dépend. Il utilisera son arsenal aérien déployé dans la région. Les avions prendront les couleurs de l’état juif pour la circonstance et Israël s’attribuera la responsabilité de ce bombardement.



jeudi, avril 22, 2010

L'interdiction totale de la burqa, un risque juridique


L'option de l'interdiction totale de la burqa en France, choisie par Nicolas Sarkozy après des mois de tergiversations, est la plus risquée pour trancher ce dossier, estiment la gauche et des juristes.

Le Premier ministre, François Fillon, s'est dit prêt mercredi à prendre "des risques juridiques", allusion à l'avis du Conseil d'Etat pour qui le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pourraient rejeter ce texte.

Une partie de la droite, dont le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, s'était prononcée en faveur d'une loi interdisant le port du voile intégral.

"Il y a un moment où il faut trancher", a dit jeudi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, interrogé sur l'éventualité d'une censure par les Sages.

"Nous avons pensé que l'interdiction partielle avait autant d'inconvénients et sans doute plus de complexité, de difficultés, que l'interdiction totale", a-t-il dit sur Canal+.

"Ce n'est pas passer en force, à un moment le pouvoir politique doit prendre ses responsabilités", a ajouté Luc Chatel, rappelant que les socialistes avaient agité la même menace d'inconstitutionnalité lors du débat sur l'interdiction des signes religieux à l'école en 2004.

Pour le député socialiste Pierre Moscovici, les propos de François Fillon témoignent d'une volonté de "passage en force contre la Constitution".

"Quand on est le Premier ministre d'un pays, quand on est un homme d'Etat, on ne prend pas de risque avec la Constitution", a-t-il dit sur France Inter.

QUID DES TOURISTES SAOUDIENNES ?

Les socialistes, tout en se disant opposés au voile intégral, ont prévenu que la loi serait difficile à appliquer.

"On imagine mal les policiers courir dans les rues pour retirer le voile au femmes", a ironisé Jean-Christophe Cambadélis sur i>Télé.

Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a ironisé sur le risque de situations ubuesques pour un problème qui, selon le gouvernement, concerne 2.000 femmes. "Je ne sais pas comment on va faire avec les Saoudiennes qui viennent acheter sur les Champs-Élysées", a-t-il dit mercredi sur RMC.

Le gouvernement a choisi d'ignorer les recommandations du Conseil d'Etat, pour qui l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics était préférable à l'interdiction totale, qui soulèverait de "sérieux risques" constitutionnels.

Les constitutionnalistes interrogés lors d'une audition en novembre devant la mission d'information de l'Assemblée nationale sur cette question sont partagés.

"Le conseil d'Etat n'a jamais dit que c'était ni contraire au droit constitutionnel ni contraire au droit européen, il a simplement dit que l'interdiction totale représentait plus de risques qu'une interdiction partielle", note Guy Carcassonne.

"Les risques en question, pour réels qu'ils peuvent être, n'apparaissent absolument pas considérables", a-t-il dit sur France Info.

"SYMBOLIQUEMENT FORTE MAIS JURIDIQUEMENT FRAGILE"

Le professeur de l'université de Nanterre expliquait devant la mission parlementaire que la loi ne passerait les obstacles juridiques qu'en étant fondée sur l'ordre et la sécurité publics.

Que son fondement soit la laïcité, la dignité de la personne humaine et les contraintes faites aux femmes, et son avenir s'assombrirait, disait-il.

Or, selon Luc Chatel, l'interdiction totale vise à montrer que la République ne transige pas avec "un principe de dignité de la femme".

Bertrand Mathieu, professeur à l'université Paris I, estimait devant la mission que l'interdiction générale serait "symboliquement forte mais juridiquement fragile".

Selon lui, la CEDH, dont la jurisprudence met en avant la liberté de conscience, et le Conseil constitutionnel, dont la position s'inspire généralement de la jurisprudence du Conseil d'Etat, s'y opposeraient.

Denys de Béchillon, de l'université de Pau, décrivait, lui, l'interdiction complète comme "le scénario maximal, celui qui fait problème sur le plan juridique".