vendredi, juin 22, 2007

" ILS SONT DOMINATEURS ...

Toute notre politique quotidienne est reliée à l'Europe qui elle-même, dépend principalement de sa relation aux USA, qui a son tour a marqué idéologiquement son entrée dans le XXI° par sa guerre des civilisations suite aux "évènements" du 11 septembre 2001 précisément.

Tout démontre non pas le complot, mais une "conjuration" de fait, aussi "incroyable" qu'elle paraisse, tout un système hautement élaboré qui s'est ligué dans cette "mise en scène" dont nous avons accepté collectivement et aveuglement l'interprétation.

Au regard de notre tradition républicaine et démocratique, c'est purement et simplement une honte qui marquera à jamais notre dignité, et une folie dont le sens apparaîtra bientôt. Mais si nous refusons d'ouvrir les yeux pendant qu'il est encore temps (l'est-il encore?), nous sombrerons inéluctablement dans la schizophrénie politique qu'une oligarchie sans scrupule vise à nous imposer à l'échelle mondiale, avec notre propre assentiment et les conséquences inéluctables qui s'ensuivront.

Aucun compromis sérieux et digne de ce nom, ne peut s'envisager sans faire la vérité sur cette affaire dont la gravité historique n'a sans doute pas d'équivalent dans l'histoire humaine "connue". Dans cette affaire, la soumission des médias constitue un véritable crime contre la liberté qui appelle à l'avenir à garantir absolument l'indépendance de la fonction d'information sans laquelle nous sommes comme des poissons hors de l'eau.

Tout comme le "Nouvel Ordre Européen" du nazisme a progressivement émergé à cause de l'arrogance et de la complicité des citoyens et des peuples, le "nouvel Ordre Mondial" est en voie d'accomplissement pour les mêmes raisons. Rien ne pourra excuser nos faiblesses d'esprit le jour où la nasse se refermera sur nos économies et nos consciences. Il sera trop tard.

Il n'est jamais facile de se faire le messager du malheur, quand de plus tout finit par être considéré comme subjectif. Il n'empêche que pour une majorité d'êtres humains, la souffrance et l'injustice restent des réalités tangibles comme fruits du mensonge et de la démagogie contre lesquels nous sommes tous individuellement et collectivement en devoir d'agir et de réagir. Une responsabilité dont il faudra rendre compte un jour ou l'autre quoi qu'il en soit.

D'aprés Christian Garino

Ex candidat à l'élection Présidentielle de 2007

http://europe-liberté.i-clic.net

mercredi, juin 20, 2007

Abou Ghraib : selon le général chargé de l'enquête, le Pentagone et Rumsfeld savaient

De hauts responsables du Pentagone, dont l'ancien ministre de la défense Donald Rumsfeld en personne, ont été directement impliqués, du moins en tant que donneurs d'ordres, dans les méthodes abusives d'interrogatoire pratiquées à la prison d'Abou Ghraib en Irak. C'est ce qu'affirme, dans un article publié le 18 juin par le magazine The New Yorker, le général deux étoiles Antonio Taguba qui a mené la première enquête sur le traitement réservé aux prisonniers irakiens dans cette prison et qui aurait été contraint, de ce fait, à prendre une retraite anticipée.

Le général affirme avoir été frappé d'ostracisme par le Pentagone après la remise de son rapport exhaustif sur les désormais tristement célèbres sévices commis à Abou Ghraib qui ont déclenché un tollé dans le monde entier et ont conduit à une refonte des politiques américaines en matière d'interrogatoire et de détention.

Au cours de ses nombreux entretiens avec le journaliste du New Yorker, Seymour Hersh, Antonio Taguba a assuré qu'on lui avait ordonné de limiter ses investigations aux simples soldats qui figuraient sur les photos avec les prisonniers, ainsi qu'à leur unité. Il a pourtant toujours pensé que ces hommes avaient agi sur ordre venu d'en haut. A son avis, le haut commandement en Irak était forcément au courant des techniques d'interrogatoire agressives en vigueur dans la prison d'Abou Ghraib qui ressemblaient d'ailleurs à celles utilisées pour les prisonniers importants du centre de détention de Guantanamo Bay à Cuba.
Antonio Taguba accuse également l'ancien ministre de la Défense Donald Rumsfeld d'avoir menti au Congrès lorsqu'il a témoigné, en mai 2004, sur l'enquête en minimisant ce qu'il savait des abus. Le général assure qu'il avait rencontré le ministre de la défense et ses proches collaborateurs la veille même de cette audition.

"Je sais que mes pairs de l'armée seront furieux que je parle, mais le fait est que nous avons violé les lois de la guerre à Abou Ghraib. Nous avons violé les conventions de Genève. Nous avons violé nos propres principes et nous avons violé le cœur de nos valeurs militaires. Le stress au combat ne constitue pas une excuse, et je pense, aujourd'hui encore, que les chefs militaires et civils responsables doivent répondre de leurs actes."