mercredi, décembre 27, 2006

TOUTE LA VERITE SUR NOTRE POUVOIR D’ACHAT


Le pouvoir d’achat des Français baisse inexorablement d’année en année. Les indicatifs socio-économiques et certains signaux évidents viennent corroborer notre constatation sur la montée de la paupérisation. Je citerai à titre d’exemple l’augmentation du nombre des restaurants du cœur, l’augmentation du nombre de salariés payés au SMIC (plus de 17 %), l’augmentation des emplois instables, l’augmentation du nombre de personnes vivant avec un revenu mensuel inférieur à 788 euros (plus de 7 millions de personnes aujourd’hui), et l’augmentation des SDF, etc.…

Cette précarisation est le fait de deux facteurs concomitants. D’une part la stagnation des salaires à un niveau bas voire très bas et d’autre part l’augmentation des prix des produits d’usage courant (autres que le gros électroménager, les voitures et les bijoux).

Quand l’inflation croît plus vite que les revenus, le pouvoir d’achat baisse systématiquement.

Selon une étude de l’Insee, le pouvoir d’achat a augmenté en 2005 de 3%, de 2,4% en 2006 et l’institut prévoit un résultat positif à 2,5% en 2007. Ces résultats ne correspondent pas aux sentiments des Françaises et des Français qui tous les jours voient leur pouvoir d’achat diminuer.

La méthode de calcul utilisée pour déterminer cet indice n’est pas réaliste. Elle prend en compte les variations de l’ensemble des produits de consommation et non les seuls produits de consommation courante, permanente et régulière. Une étude basée sur ce dernier procédé permettra de confirmer cette baisse significative du pouvoir d’achat et c’est ce que ressentent les consommateurs dans la réalité.

Il est heureusement possible d’inverser la situation. Il faut pour cela le vouloir.

Je crois que les entreprises font suffisamment de profit pour pouvoir financer une augmentation des bas salaires. Il est à noter qu’un grand patron gagne en moyenne 300 fois le SMIC. Il faut partager équitablement les fruits de la croissance, du développement et les bénéfices d’une entreprise entre tous les intervenants.

J’ai proposé et j’ai démontré qu’on pouvait porter le SMIC à 1600 Euros (http://benmlouka2007.blogspot.com), sans pour autant menacer l’emploi.

La France est engagée financièrement dans des actions de développement dans des pays étrangers. La France participe également à des actions militaires de maintien de la paix (Liban, Afghanistan, Cote d’Ivoire, etc.). Ce sont des actions de solidarité internationale nécessaire pour l’image de notre pays. Ces actions coûtent au contribuable français plusieurs centaines de milliards d’euros.

Je pense qu’une partie de cet argent suffirait à financer une nette revalorisation des salaires et qu’il est logique qu’il serve en priorité aux Françaises et aux Français.

Charité bien ordonnée commence par soi-même.

samedi, décembre 23, 2006

Agriculture et Environnement

I - Une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement

Pour impulser une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement, il faudrait réviser et repenser certains axes de la politique agricole française.

En effet, le développement agricole durable s’accompagne d’une révision de l’intensification agricole par l’agriculture raisonnée et durable.

Pour cela voici mes propositions et mes priorités en la matière :

1- Améliorer la compétitivité des secteurs agricoles et sylvicoles, et ce grâce à la valorisation du capital humain au moyen de formations et de conseils destinés aux agriculteurs et sylviculteurs au même titre que l'amélioration et le développement des infrastructures liées à l'évolution et à l'adaptation des secteurs agricole et sylvicole.

2- Le soutien à des projets environnementaux en milieu rural via, par exemple, des mesures en faveur de la sylviculture durable.

3- L'amélioration de la qualité de vie et la diversification de l'économie dans les zones rurales par l'appui à la création de micro entreprises.

4- La promotion de l’agritourisme et l'offre de structures d'accueil pour les enfants afin de permettre aux femmes de revenir sur le marché du travail.

5- Mise en place de stratégies de développement local associant les groupes d'actions locales. En effet, il s’agit d’intégrer davantage les régions et les groupes d'actions locales dans les prises de décision.

6- Un renforcement des études scientifiques. Le développement durable c’est aussi inciter et développer la recherche agronomique, revoir les budgets alloués aux centres publics, accorder des aides et des allégements fiscaux aux entreprises si la recherche est effectuée en France. Il faut également favoriser les collaborations entre organismes publics et entreprises privées dans la recherche.

7- Inciter des modifications de certaines pratiques culturales excessivement polluantes et dégradante pour l’environnement par une diminution de l’utilisation des produits chimiques en appliquant plus de rationalité par rapport aux techniques culturales intensives :

a) une optimisation des emplois des produits chimiques aux stades critiques de développement des plantes et des animaux d’élevages,

b) une optimisation de l’usage de l’eau par une irrigation de qualité

2- Les mesures d'accompagnement pour entraîner un maximum d’agriculteurs dans la voie du développement durable

1- Développer la pratique de l’agriculture raisonnée (augmenter l’emploi d’outils d’aide à la décision).

2- Créer un système de labellisation, de normes Agriculture Raisonnée.

3- Intensifier la certification ISO 9001 et 14000 (pour l’environnement) à toutes les entreprises agricoles, entreprises agro-industrielles et agroalimentaires (par des primes ou des exonérations fiscales).

4- Développer les programmes d’économie d’eau.

5- Aides pour les équipements informatiques pour une meilleure gestion de l’eau, de la fertilisation et des traitements chimiques de protection.

6- Développer un programme de cultures énergétiques.

7- Créer plus de pôles de compétitivité où interagiront agriculteurs, industriels et chercheurs.

8- Développer le micro crédit.

9- Aides directes à l’exploitation labellisée agriculture raisonnée et la qualité de la production au lieu de fournir des aides à la production.

10- Développer et inciter la mise en œuvre de techniques normalisées de traçabilité (contrôle qualité, d’agréages et de certifications). Allant du grain au consommateur final, toutes les étapes de productions et de transformations doivent être transparentes.

3 - La qualification Agriculture Raisonnée des exploitations doit être une priorité

1- Redynamiser les activités agricoles c’est améliorer le Bien être social rural.

2- Eduquer et informer le consommateur pour que l’impact de l’Agriculture raisonnée soit efficace, en encourageant l'adoption et l'utilisation des TIC.

3- Développer l’agritourisme.

4- Incitation des jeunes promoteurs agricoles et entrepreneurs agricoles vers la pratique et la gestion agriculture raisonnée.

5- Soutenir les agriculteurs dans leurs efforts de conversion vers l’AR, cela permettra de mieux passer la transition d’agriculture intensive et polluante à l’agriculture raisonnée.

6- Mise en place d’un plan d'action destiné à endiguer l'érosion de la biodiversité, accompagné des indicateurs destinés au suivi des progrès enregistrés et la création d'un mécanisme consultatif afin d'aider les décideurs à faire meilleur usage des connaissances disponibles.

7- Faciliter l'innovation et la R&D et encourager leurs applications (irrigation de qualité, semis direct, gestion écologique des sols…)

lundi, décembre 11, 2006

Affiche officielle


Voici quelques informations concernant le déroulement de la campagne électorale de Monsieur Zakaria BEN MLOUKA à la date du 11 décembre :

Nombre de sympathisants : 2153 personnes

Parrainage des élus : 85 promesses dont 71 fermes et irrévocables

Interventions médiatiques :

- Télévisions : France 3 et Canal plus
- Quotidiens : La Montagne, Aujourd'hui en France, Le Monde, Ouest France
- Mensuel : A la une ( en cours)

jeudi, novembre 30, 2006

De l'augmentation du SMIC à 1600 euros

Mesdames et Messieurs les Candidats

à l’élection Présidentielle Française de 2007

L’un de nous sera Président de la République en 2007. Lui incombera la responsabilité de lutter contre toutes les injustices dans notre pays. La première des injustices et la plus effroyable parce qu’elle touche un très grand nombre de nos concitoyens, est celle qui a trait aux bas et très bas salaires.

Permettez-moi de vous exposer dans un premier temps les raisons d’une nécessaire augmentation urgente et substantielle du SMIC et de vous démontrer par les chiffres dans un deuxième temps que cette augmentation est réaliste et réalisable.

I - De la nécessité d’augmenter le SMIC

  • 7 millions de Français vivent avec moins de 788 euros par mois d’après une étude de l’Insee rendue publique le 23 novembre, et vivent donc dans la misère.
  • Plus de 15 millions de nos concitoyens ont un revenu inférieur ou égal à 1254 euros ce qui représente la valeur du SMIC actuel (salaire minimum interprofessionnel de croissance), et vivent donc dans la précarité.
  • 20 % des plus pauvres détiennent seulement 9,6 % de la masse des revenus (alors que les 20 % les plus aisés représentent environ 40 % de la masse des revenus) ce qui représente une inégalité inacceptable dans notre pays.
  • Le pouvoir d’achat des Français diminue régulièrement et sûrement en raison d’une inflation galopante sur les produits de première nécessité et de consommation courante : selon les données officielles, cette inflation se situe aux alentours de 3 %, nettement au delà des revalorisations salariales.
  • Enfin, et toujours d’après l’Insee, le niveau de vie moyen est de 1500 euros par personne.

La situation matérielle de près d’un quart du peuple français est douloureuse pour celles et ceux qui la vivent au quotidien. Cette réalité sociale est inacceptable.

Il est de notre devoir d’apporter une réponse concrète et crédible pour redonner de l’espoir à toute cette partie de la population. Il est impératif de revaloriser tous les bas salaires et d’augmenter le SMIC à 1600 euros.

II - Comment financer une augmentation du SMIC à 1600 euros

Plusieurs actions concomitantes doivent être entreprises pour financer cette augmentation. En voici par les chiffres une démonstration mathématique :

  • Rétablissement des droits de succession et de donation avec répercussion directe de ces revenus pour financer l’augmentation du SMIC. Il est démontré que cette suppression des droits de succession profite aux riches : les 10 % des personnes les plus aisées possèdent un patrimoine moyen de 382 000 euros alors que les 10 % des personnes les plus défavorisées possèdent un patrimoine moyen inférieur à 900 euros.
  • Rétablissement des cotisations patronales. Ces allègements de cotisations patronales dépasseront les 25 milliards d’euros en 2007. Cette somme contribuera à financer l’augmentation du SMIC. Il est démontré que ces exonérations de charges n’ont pas eu l’effet bénéfique escompté sur l’emploi selon le CEE (Centre d’Etude de l’Emploi).
  • Diminution des dépenses de l’Etat : les actifs de l’Etat sont en augmentation de 200 milliards d’euros en 2006 par rapport à 2005.
  • Réaliser une meilleure gestion des deniers publics.
  • Révision des aides et contributions diverses du gouvernement français aux pays tiers. Ces aides représentent une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d’euros annuellement. « Charité bien ordonnée commence par soi-même » : cette somme contribuera substantiellement au financement d’une élévation du SMIC.

Ces réajustements permettent amplement de financer une augmentation du SMIC. Ce problème épineux de notre société devra être traité dans l’urgence.

En ce qui me concerne, si 500 élus de la République m’octroient leur parrainage et si les Françaises et les Français m’accordent leur suffrage, je m’engage à placer en priorité de l’action gouvernementale, l’augmentation du SMIC et la lutte contre la précarité.

Zakaria BEN MLOUKA

Candidat à l’élection Présidentielle de 2007

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

http://benmlouka2007.blogspot.com

ben_mlouka_2007@yahoo.fr

N.B. : Le docteur Zakaria BEN MLOUKA donnera une conférence de presse le vendredi 08 décembre 2006 à 10 heures du matin à son siège de campagne Parisien au 30 Boulevard Garibaldi dans le 15ème arrondissement. Entrée libre.

Pour tout renseignement, contacter Monsieur Richard Dali au 06 67 39 42 00

jeudi, novembre 23, 2006

Etre Français d’origine maghrébine en France : Quel avenir professionnel ?

Nos concitoyens d’origine maghrébine font l’objet d’une discrimination à tous les stades de la vie. S’agissant de l’emploi, ils sont pour la plupart exclus du marché en raison de leur patronyme et ce qui est plus affligeant encore, c’est qu’ils sont également exclus quand ils trouvent un emploi, en raison de leur croyance (le cas des bagagistes de Roissy). Tout est prétexte à discrimination.

La HALDE, haute autorité de lutte contre les discriminations a du pain sur la planche. Son action ne semble pas apporter de résultats probants selon l’Observatoire des discriminations. L’action de Monsieur Azouz Begag, Ministre de l’Egalité des chances, n’a pas non plus portée ses fruits.

Je vous invite à lire l’article de Monsieur Rémi Barroux paru dans Le Monde du 22 novembre.

Avoir 48-50 ans, porter un patronyme maghrébin, avoir un handicap, être une femme avec des enfants ou encore "souffrir" d'une apparence disgracieuse : telles sont, dans l'ordre, les principaux facteurs de discrimination à l'embauche révélés dans le "premier baromètre national" réalisé par la société d'intérim Adia avec Jean-François Amadieu, professeur à l'université Paris-I et directeur de l'Observatoire des discriminations. Rendue publique mardi 21 novembre, elle montre que la plupart des discriminations à l'embauche, à l'exception du handicap, se sont aggravées par rapport à une étude de 2004.

CADRE MAGHRÉBIN

Pour réaliser cette évaluation, 6 461 curriculum vitae ont été envoyés pendant un an en réponse à 1340 offres d'emploi. Les résultats (convocations à un entretien d'embauche) obtenus par le candidat de "référence" (homme, 28-30 ans, "Français de souche" par son nom et son prénom, sans photographie) et des candidats susceptibles d'être discriminés ont été comparés.

Grand perdant, le "48-50 ans" est plus souvent écarté, quels que soient la catégorie sociale, le bassin d'emploi, la taille de l'entreprise ou le secteur d'activité : pour 100 convocations à un entretien d'embauche pour le candidat de référence, cette catégorie en reçoit trois fois moins (32), surtout s'il est cadre (14 réponses quand l'ouvrier âgé en reçoit 50). Le cadre d'origine maghrébine reçoit 17 réponses positives, l'ouvrier 47. Globalement, en raison de son origine, il n'a que 36 chances d'être convoqué quand le "Français de souche" en a 100.

Si la situation des personnes handicapées semble s'être un peu améliorée, elle reste nettement discriminante. Le taux de réponse positive les concernant est en moyenne de 54 %, mais monte à 82 % chez les cadres.

Une femme de 32 ans, mariée, avec trois enfants, ne reçoit que 63 convocations à un entretien. Enfin, un candidat "au visage disgracieux" n'est convoqué que dans 71 % des cas. Selon Adia, à l'issue des tests, dans 10 % des cas (605 sur 6 461 CV envoyés), le candidat aurait pu porter plainte pour discrimination. La société de travail temporaire en profite pour vanter son rôle d'intermédiaire censé permettre de "limiter" les discriminations.

mardi, novembre 14, 2006

L'avenir sombre de la recherche française

Je l'ai dit et je le redis: la recherche est la matière grise de notre pays. Faute de moyens et de structures adaptées, la recherche en France tourne au ralenti. Elle est sous neuroleptique.

Nos chercheurs sont disséminés dans le monde. D’ici quelques années, notre pays ne sera plus à la pointe du progrès.

Les revendications des chercheurs doivent être prises en compte. Elles sont justifiées.

Je vous rapporte le rapport de Didier Chatenay et Georges Debregeas (physiciens), Bertrand Monthubert (mathématicien) Alain Trautmann et Francis-André Wollman (biologistes) sur les difficultés de la recherche en France :

Nombre de nos concitoyens imaginaient que, les pouvoirs publics ayant été contraints de donner des réponses aux attentes des scientifiques, la recherche en France était relancée. Or, non seulement nous en sommes très loin, mais la situation est à nouveau particulièrement inquiétante.

Une déclaration récente de Catherine Bréchignac, présidente du CNRS dans une interview aux Echos (30 octobre 2006), a provoqué la stupéfaction des scientifiques, et pas seulement des biologistes directement visés par ses propos. : "Dans les sciences de la vie, je suis bien décidée à faire des choix. (…) Si on continue à faire croître le budget des sciences de la vie (…) tout le budget du CNRS ira a cette discipline (...) et ce serait une grave erreur. Avec tout l'argent que nous avons injecté dans les sciences de la vie, je trouve que le rapport qualité/prix n'est pas terrible. (…) Nous avons retenu deux priorités : les neurosciences et la biologie intégrative."

La dénonciation publique d’une discipline scientifique –la biologie- par un responsable d’organisme qui a pour charge de la développer, est peu acceptable. Elle l’est d’autant moins qu’elle se fonderait sur une évaluation des valeurs relatives des différents champs disciplinaires, qui ne répond pas aux critères normaux d'une évaluation (transparente, collégiale, contradictoire). De façon plus grave, elle annoncerait une évolution majeure du CNRS, en limitant le champ d’intervention du CNRS à quelques axes.

Rappelons que le CNRS a été historiquement un élément essentiel de structuration de la recherche française par son caractère national et pluridisciplinaire. Il reste à ce jour le seul organisme à visée purement fondamentale, indépendamment des retombées potentielles. Le CNRS a permis de favoriser l’émergence de thématiques nouvelles, qui de plus en plus supposent des interactions fortes entre disciplines. Enfin, le statut des personnels du CNRS offre des possibilités d'investissement dans des travaux de long terme, qui en font l’un des rares pôles d’attraction du système français comme en témoigne les grand nombre d'étrangers candidats au recrutement, malgré des conditions salariales peu favorables.

La déclaration de Catherine Bréchignac s’inscrit dans une logique, celle d’une évolution plus globale de la recherche française, dont le pacte pour la recherche a défini la nouvelle architecture, et dont le CNRS sera la première victime. Ce nouveau dispositif a pour cœur l'ANR (Agence Nationale de la recherche), qui a désormais le quasi-monopole du financement de toute nouvelle recherche en France. Les autres institutions de recherche, - organismes et universités - manquant de plus en plus de moyens d'action propres, sont contraintes pour survivre à se disputer la manne de l'ANR, en compétition avec une pléiade de nouvelles entités administratives (pôles de compétitivité, RTRA, Instituts Carnot, nouveaux Instituts spécialisés). Le gouvernement peut ainsi sans difficulté développer certains secteurs de recherche finalisée où il est aisé d’obtenir un financement, sans forte sélection, et étouffer d'autres secteurs plus fondamentaux où le taux de succès des demandes est dérisoire, quelle que soit la valeur des projets. Ce pilotage est le fait du prince, et comme tel, le cap changera avec l'humeur du prince. Nous l'avions annoncé, et ces aberrations ont débuté.

Une ANR ministérielle toute-puissante, des organismes de recherche étranglés : tout est en place pour justifier des choix irrationnels, comme celui de C. Bréchignac décidant brutalement de ce qui, en biologie, doit être sauvé (les neurosciences et la biologie intégrative) ou sacrifié (la génétique par exemple) pour pouvoir gérer la pénurie. Les organismes de recherche et les universités, dans une logique de sauve-qui-peut, vont se replier sur eux-mêmes au lieu de chercher à accroître leur coopération. Et tout cela en prétendant améliorer le système, en prétendant réussir l'impossible quadrature du cercle, qui consisterait à faire coïncider le temps court de l'action politique décidée par l’ANR ministérielle avec le temps long de la recherche conduite dans les organismes et les universités.

Depuis des années une partie de la droite réclame le démantèlement du CNRS, jugé trop gros et trop indépendant, donc ingouvernable, non pas par ses dirigeants, mais par le gouvernement. Confrontée à l'impossibilité de conduire une politique scientifique dans l'ensemble des secteurs de la recherche en raison de l'étranglement budgétaire que connaît le CNRS, C. Bréchignac fait des choix qui pourraient hâter ce démantèlement, qu'elle le veuille ou non. Dans le plan de démantèlement dont nous avons entendu parler, l’essentiel de la biologie passerait à l'INSERM, qui pourrait décider d'une biologie centrée sur des applications médicales prévisibles (indiscutablement nécessaires, mais sans que toute la biologie puisse s'y résumer, et surtout pas celle de demain et après-demain). Au prétexte de soutenir le développement durable et la biodiversité (objectif louable), le reste de la biologie passerait à l'INRA, là encore avec un accent déterminant mis sur les applications. Les sciences humaines iraient dans les 84 universités. A la place du CNRS, on aurait un Institut des sciences dures dévolu à l’entretien et au développement des "grands instruments". Il n'y aurait donc plus aucun organisme réellement pluridisciplinaire. Ce que nous dénonçons n'est pas l'aspect technique d'une telle restructuration, ce sont les motivations politiques qui y président. La mort programmée du CNRS empêcherait en particulier de mettre en cohérence, en tous cas pour la recherche de base, les moyens matériels (contrôlés par l'ANR) et les moyens humains (postes de chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs), sauf si c'est l'ANR qui les contrôle aussi, sous forme de CDDs généralisés. Sans doute cette précarisation (terme officiel : flexibilité) fait-elle aussi partie des objectifs politiques actuels.

Ce nouveau dispositif de recherche se met en place, masqué par un discours managérial prétendument moderne fondé sur une obsession du court terme, de possibilités d'applications prévisibles et de rentabilité économique, qui ne parvient pas à cacher ce qu'il signifie : une absence dramatique de vision et d'ambition pour notre pays, et la destruction d’un système qui malgré ses défauts, a été à l’origine de succès incontestables. Si, avant d'être dans le mur, on veut prendre une autre direction, il faut faire très vite. Nous appelons nos collègues scientifiques à ne pas tomber dans le piège de la division en cédant à la défense corporatiste de chaque discipline, mais à faire front ensemble contre ces orientations. A l’occasion de la campagne électorale qui s’ouvre, nous appelons les candidats aux élections présidentielle puis législatives à entendre cet appel angoissé. Nous les appelons à écouter ce que disent des scientifiques concernés non par la défense de leur petit domaine, mais par l'ensemble de la recherche et de l'enseignement supérieur qui sont déterminants pour une société souhaitant agir sur son avenir. Nous les appelons à prendre dès maintenant des engagements précis sur ces questions cruciales.

samedi, novembre 11, 2006

Une cause nationale, un combat de tous les instants


VIVRE LIBRE OU MOURIR

Jean-Christophe Parisot (34 p., déc.2006)

"VIVRE LIBRE OU MOURIR" est le premier récit autobiographique de Jean-Christophe PARISOT, 39 ans, tétraplégique, Président d'honneur du Collectif des Démocrates Handicapés et candidat à l'élection présidentielle de 2002 et de 2007. Cet ouvrage poignant et réaliste emmène le lecteur au coeur d'un combat titanesque contre la maladie et l'indifférence . Avec beaucoup de pudeur et d'humour, celui qu'on appelle dans le landerneau du handicap "le rhinocéros", "l'iguane" ou "le Carnot du handicap" témoigne de la sagesse éclairée qu'impose sa situation La reconnaissance des droits fondamentaux des personnes handicapées est devenu son quotidien. De son enfance à l'université, des hôpitaux à l'Elysée, celui qui fut le "premier tétraplégique diplômé de Sciences-Po" conte son incroyable aventure humaine sans détours et franchise. Bouleversant.

Parution 8 décembre : coût 8 euros.

Chèques et commandes à adresser à "M.le mandataire financier de Jean-Christophe PARISOT".
Adresse la FORCE CITOYENNE et HANDICAPEE 103, bis rue saint-léger 80080 AMIENS

vendredi, novembre 10, 2006

à méditer

Alfred Jarry :
Il faudrait ajouter dans le code civil l'expression "du plus fort" après le mot "loi"...

lundi, novembre 06, 2006

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR JACQUES CHIRAC, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE


Monsieur le Président,

J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les difficultés que rencontrent nos compatriotes musulmans dans leur vie de tous les jours pour la seule raison de leur appartenance à leur religion.

Il ne vous échappe pas, Monsieur le Président, qu’il règne en France une Islamophobie publiquement déclarée et tendant à s’installer durablement.

J. Chirac et Z. Ben Mlouka en déc. 2003

La montée de ce sentiment raciste et xénophobe est due à la concomitance de trois facteurs :

Ø Les critiques philosophiques ou artistiques de l’Islam sont devenues fréquentes. Elles revêtent de plus en plus un caractère diffamatoire et insultant. Ces actes réfléchis et délibérés sont bizarrement et volontairement surmédiatisés. Ils sont permis parce que prétendument couverts par la « liberté d’expression ».

La banalisation de ce nouveau phénomène de société a contribué à la montée de l’Islamophobie.

Ø Certains hommes politiques n’hésitent pas à associer les notions de terrorisme islamiste, d’immigrés maghrébins clandestins et de français d’origine maghrébine afin de créer une confusion dans l’esprit du peuple français et donc un sentiment d’insécurité. Cet amalgame savamment orchestré a contribué au rejet, à la haine et au racisme envers la communauté musulmane toute entière.

Ø Il n’existe aucune loi en France, comme la loi Gayssot, qui sanctionnerait tous propos susceptibles de heurter le sentiment religieux des musulmans de France.

En conséquence, nos compatriotes musulmans sont pratiquement les seuls à souffrir au quotidien des discriminations, celles-ci constituant un frein incontestable à leur intégration dans la vie active. Il y a une inégalité de chance affligeante touchant cette communauté.

Les statistiques du Ministère de l’Intérieur viennent malheureusement conforter mes propos : le plus fort taux d’échec scolaire et le taux de chômage le plus élevé (30 %) se trouvent chez les français de confession musulmane.

L’actualité nous informe aujourd’hui qu’un nouveau pas vient d’être franchi dans la pratique honteuse et scandaleuse de la discrimination. Un sous-Préfet vient de retirer leur accréditation à des ouvriers pour la seule raison qu’ils sont musulmans.

Le sous-Préfet ne pouvait prendre une telle mesure sans l’aval de son Ministre de tutelle et donc du gouvernement.

Je suis tenté, Monsieur le Président, de penser qu’il existe un complot national antimusulman pour d’une part discréditer cette religion et pour d’autre part exclure ses fidèles d’un certain nombre de secteurs d’activité, les maintenir à l’écart des grandes écoles, des postes à grande responsabilité et des instances politiques nationales.

Si aucune mesure n’est prise, nos compatriotes musulmans vont être traités en paria.

Vous avez toujours défendu, Monsieur le Président, la diversité culturelle Française et la liberté de culte de chacun. Vous avez également combattu les discriminations sous toutes leurs formes et vous êtes engagé dans une action politique d’éradication du racisme et de l’antisémitisme.

L’Islamophobie est aujourd’hui le nouveau visage du racisme moderne de notre société. Il vous appartient, Monsieur le Président, de prendre toutes les mesures pour rétablir la concorde, la paix civile dans notre pays et l’égalité des chances.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

Vichy le 31 octobre 2006

Docteur Zakaria BEN MLOUKA

Candidat à l’élection Présidentielle de 2007

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

http://benmlouka2007.blogspot.com

ben_mlouka_2007@yahoo.fr

lundi, octobre 30, 2006

La révolte des banlieues: je demande la démission de Sarkozy

Pourquoi en est-on arrivé là ?

Depuis quatre décennies au moins, les gouvernements qui se sont succédés ont occulté les problèmes qui se posaient de manière épisodique dans les banlieues. Ils les traitaient par des subventions tout aussi sporadiques.

Des français mais également des étrangers de trente nationalités différentes au moins ont été entassés dans les HLM des cités dortoirs des périphéries des grandes villes.

Les moyens matériels et humains nécessaires pour un développement juste et durable de ces zones n’ont pas été affectés à temps.

Compte tenu de la concentration humaine et de la croissance démographique élevées, les écoles puis les structures sociales, culturelles et sécuritaires des villes furent rapidement dépassées et ne pouvaient de ce fait remplir les missions qui leur étaient assignées.

De plus, en raison de leur origine étrangère, les habitants de ces cités ont fait l’objet de toutes sortes de discriminations. Ceci a certainement empêché leur intégration sociale et ils se retrouvaient de ce fait continuellement exposés aux discriminations.

Les conséquences ne se sont pas faites attendre : échec scolaire, chômage, précarité et délinquance sont devenues les maîtres mots de ces cités.

Que s’est-il passé en 2005 et que risque t-on aujourd’hui ?

La révolte des banlieues de l’automne 2005 risque de se reproduire en 2006 parce que rien n’a été fait concrètement et que les promesses ne suffisent plus à entraîner l’ataraxie des cités.

Tous les jeunes dans ces banlieues, sans éducation, sans emploi et sans aucun espoir d’amélioration proche de leur quotidien sont révoltés. Heureusement seule une minorité d’entre-eux est prête à commettre des actes répréhensibles.

Personnellement, je suis à 100 % solidaire des premiers et je condamne à 100 % les agissements irresponsables des seconds.

Quelle solution préconisée à ce problème ?

1 – Mesures immédiates

  • La démission de Sarkozy du Ministère de l’Intérieur s’impose à l’évidence : sa présence sur le terrain n’est pas souhaitée par les jeunes, elle est même considérée comme une provocation. Il est inutile de rappeler que le Ministre candidat à la présidentielle avait plus à cœur de rallier à lui un électorat (celui de la majorité des mécontents et des victimes de la révolte) qu’à résoudre réellement un problème sécuritaire. De plus son arrogance et son vocabulaire risquent plus de mettre de l’huile sur le feu qu’à apaiser les esprits.
  • Prévoir une prime d’insertion sociale aux jeunes sans antécédents judiciaires qui justifient d’une formation professionnelle pendant une durée de six mois.
  • Sanctionner de manière exemplaire les individus responsables d’actes criminels.

2 – Mesures à moyen et long termes

  • Il convient de créer au plus vite des structures d’accueil pour les jeunes des quartiers défavorisés pour leur permettre de se former et de s’intégrer dans la vie active.
  • Il faut améliorer en quantité et en qualité les écoles à tous les niveaux et y intégrer tous les enfants sans distinction ni discrimination.
  • Construire des habitations décentes conformément au programme national de rénovation urbaine (PNRU) lancé par le gouvernement il y a 3 ans et mobiliser tous les moyens pour appliquer la loi SRU (construction dans les communes de plus de 3500 habitants de 20 % de logements locatifs sociaux). Ces habitations doivent nécessairement être distribuées équitablement sans aucune discrimination (un organisme HLM des Hauts-de-Seine vient d’être mis en examen pour discrimination : Le Monde du 14 octobre 2006).
  • Aménager des complexes sportifs et culturels adaptés à la population locale avec un encadrement professionnel.
  • Encourager l’installation des PME et des PMI dans les zones défavorisées en leur octroyant des avantages fiscaux.
  • Pénaliser sévèrement toute personne ou organisme se rendant coupable de discrimination ethnique.

samedi, octobre 28, 2006

Non aux jurys populaires




Je suis pour les idées innovantes dés lors qu’elles sont censées.

Créer des jurys populaires pour contrôler les élus, voire filmer le Conseil des Ministres est une aberration de l’esprit, une proposition démagogique de plus et une idée populiste par excellence.

Pour être élu, il faut avoir affronté le jugement populaire lors d’une échéance électorale. Ce verdict est rendu non pas par un jury limité en nombre mais par tous les français d’une région ou d’une commune au suffrage universel direct.

Les élections constituent donc un moyen de contrôle par le refus ou l’acceptation de la personne qui se soumet au jugement des électeurs, ces derniers agissants à ce moment là comme un jury.

A propos du SAHARA OCCIDENTAL

Un internaute a voulu connaître mon avis sur le Sahara Occidental.

Dans cette affaire, la France a longtemps privilégié ses relations amicales avec le Maroc.
Dans l'intérêt de tous les peuples de la région, je pense qu'il est souhaitable de privilégier une solution globale à cette question. L'édification d'un grand Maghreb Arabe, politique et économique, rendrait ce problème caduc.

J'oeuvrerai personnellement dans ce sens si j'étais élu Président de la République française.
Ceci est dans l'intérêt de tous les pays du sud de la méditerranée mais également de la France et de l'Europe.

jeudi, octobre 19, 2006

LES NOUVEAUX PRESIDENTIABLES

Dr. Zakaria BEN MLOUKA

Je suis candidat à l'élection présidentielle, je suis loin d'être le seul mais bizarrement certains d'entre nous sont affublés du qualificatif somme toute péjoratif de « petits candidats ». Pourquoi « petit » ?

Opposer les termes de « petit » et de « grand » pour qualifier des candidats à l’élection Présidentielle, c’est vouloir intentionnellement créer une distinction qualitative entre deux catégories de présidentiables.

Ce sont les médias les premiers qui ont qualifié certains candidats de « petits », pour opposer les anciens et les nouveaux hommes politiques, moins connus et donc générant moins d’audimat, ce qui les dispensait moralement de les inviter à s’exprimer.

Traiter les nouveaux candidats de petits est une manière indirecte de les disqualifier de la course à la Présidentielle et de les discréditer aux yeux de l’opinion publique.

Il est vrai que les nouveaux prétendants ne disposent pas de la lourde machine d'un parti politique ni d’aucune contribution financière publique et de ce fait, ils sont relégués dans la catégorie des pauvres, des petits.

Personnellement, je suis fier de ne pas appartenir à cette catégorie d’hommes politiques qui ont gouverné la France depuis si longtemps au vu des catastrophes accomplies par ces "grands" en plusieurs décennies de responsabilité gouvernementale.

La première distinction à faire entre les anciens et les nouveaux dont je fais partie, concerne leurs pratiques politiques : les anciens se caractérisent par la langue de bois et les nouveaux par ce qu’ils sont réellement, des candidats émergeants, des candidats qui parlent librement, parce que justement ils sont indépendants et libérés de toutes les contraintes que subissent forcément les "grands".

En ces temps de politique spectacle, il y a une seconde distinction à faire entre ces deux catégories de candidats. Il y a d’une part les « grands acteurs » s’agissant des anciens hommes politiques et d’autre part les « candidats naturels », francs et sincères s’agissant de la jeune génération de présidentiables.

dimanche, octobre 15, 2006

APPEL AUX ELUS DE LA REPUBLIQUE


Monsieur Zakaria BEN MLOUKA s’est adressé à tous les élus de la République habilités à présenter un candidat à l’élection Présidentielle, pour leur demander d’apporter leur soutien spontané et volontaire à tous les candidats se présentant à l’échéance de 2007.

Il appelle Nicolas Sarkozy pour l’UMP et Ségolène Royal pour le PS à retirer publiquement l’interdiction qu’ils avaient faite aux élus de parrainer un candidat.


Mesdames et Messieurs les élus,

Permettez-moi de m’adresser à vous par le moyen d’un appel public. Ce procédé n’est pas courtois j’en conviens, mais personne n’a pu me communiquer l’ensemble de vos adresses électroniques, pas même le Ministère de l’Intérieur à qui je me suis adressé.

Dans quelques mois, nous serons tous appelés à élire le Président de la République que nous aurons à choisir parmi plusieurs candidats.

Malheureusement, en 2007, notre choix sera très limité puisqu’il n’y aura guère plus de 30 prétendants. Je dis bien malheureusement parce que dans un pays de 60 millions d’habitants et dans une aussi grande démocratie que la nôtre, ce chiffre est très faible. De plus le choix des électeurs risque de se réduire d’avantage car seuls quatre ou cinq candidats auront obtenu votre parrainage.

Les français ne sont pas dupes, ils sont conscients des pressions qui s’exercent sur vous tous les jours par celles et ceux qui ont tout intérêt à se présenter seuls pour assurer leur élection ou leur réélection. Ces agissements sont antidémocratiques.

Je vous demande de décider librement sans céder aux injonctions d’où qu’elles viennent pour faire vivre la pluralité et la diversité politique dans notre pays.

Vous êtes avec le Président de la République, les garants de la démocratie.

Mesdames et Messieurs les élus, il vous appartient donc de créer les conditions d’un débat politique le plus large possible et que tous les candidats puissent exposer et confronter leurs propositions. Il n’y a d’avancée que dans l’opposition des idées.

Je vous demande d’agir en conséquence.

Dans un pays où les électeurs ont déserté depuis plusieurs décennies les bureaux de vote et qu’une grande majorité d’entre eux se désintéressent de la politique, la crédibilité de ce scrutin est d’une importance capitale.

Pour cela, votre soutien et vos encouragements à tous les candidats sans exception sont nécessaires. Ces « petits candidats » comme les médias ont l’habitude de les qualifier ont un triple mérite :

* Celui d’enrichir le débat public et politique dans notre pays par leur diversité et la qualité et la quantité des propositions qu’ils font pour répondre au mieux aux attentes des françaises et des français,

* Celui de s’investir corps et âme dans la plus grande échéance électorale nationale aux dépens de leur vie privée et au prix d’innombrables sacrifices,

* Celui de financer seuls leur campagne électorale, ne disposant d’aucune contribution publique,

Ils ont besoin de vous.

Je demande solennellement à chacun d’entre vous d’user du droit que lui confère la loi, à savoir de présenter en toute indépendance un candidat à l’élection présidentielle de 2007.

Enfin j’ai l’honneur de vous informer qu’en tant que candidat, j’ai émis le vœu pour l’avenir, d’instaurer le vote obligatoire pour tous les français et l’obligation pour chaque élu de présenter un candidat à l’élection présidentielle.

Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les élus, l’expression de ma très haute considération.

Docteur Zakaria BEN MLOUKA

Candidat à la Présidentielle de 2007

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

http://benmlouka2007.blogspot.com

mercredi, octobre 11, 2006

QUI SE RESSEMBLE S'ASSEMBLE


Suite au manifeste du 03 octobre 2006 appelant à rassembler les candidatures multiples et à proposer un programme politique commun pour gouverner la France, j’ai noté deux réactions, attendues, de la part des candidats :

* Celles et ceux qui se situent à gauche et à droite de la courbe de Gauss se sont exclus eux-mêmes et l’ont fait savoir. Je comprends qu’il est difficile d’élaborer une plate-forme politique commune avec les extrémistes des deux bords.

* Cinq candidats ont démontré leur esprit d’ouverture et leur qualité d’hommes de dialogue. Ils ont manifesté intelligemment leur désir de se concerter et d’apporter une réponse à l’hégémonie des deux grands partis politiques, à l’impartialité des médias et au silence du CSA, et enfin et surtout préparer l’alternance de manière cohérente, réaliste et crédible.

En fonction du planning des uns et des autres, une réunion préparatoire devrait se tenir prochainement. Toutes celles et ceux qui souhaitent œuvrer pour le changement, dans le respect des valeurs républicaines de notre pays sont les bienvenus.

www.ben-mlouka-presidentielle-2007.fr

E-mail : ben_mlouka_2007@yahoo.fr

dimanche, octobre 08, 2006

Du rôle des médias en période électorale

Nous sommes à six mois de l’élection présidentielle. A ce jour, aucun candidat n’a déposé officiellement sa candidature au Conseil Constitutionnel. Une trentaine de personnes se sont toutefois portées candidates et une dizaine d’autres sont candidates à la candidature de leur formation politique.

S’agissant de ces élections, le Conseil Constitutionnel ne prévoit pas de différenciation entre les candidats selon des critères de popularité ou de sondage.

Malgré cela, la grande majorité de la presse écrite et des journaux télévisés continuent inlassablement depuis des mois à publier et à rapporter les activités de deux ou trois candidats uniquement. Je suis tenté de dire que les médias leur font délibérément de la promotion. Je suis également tenté de soupçonner les médias de pratiquer délibérément l’exclusion des autres candidats. Ceci contribue incontestablement à donner au moins un net avantage électoral aux candidats promus par les médias et au plus, à l’élection de l’un d’entre eux.

J’en déduis malheureusement que celles et ceux qui prônent l’égalité des chances n’ont aucune chance de rétablir l’égalité entre tous les français.

La France est une grande démocratie et les élections présidentielles au suffrage universel en sont l’expression la plus fondamentale. Il est impératif que le déroulement de ces élections soit à l’image de notre république. Et c’est là le rôle et la vocation des médias. Ces derniers ont l’honorable mission d’être les garants d’une pratique vertueuse de la démocratie, par l’objectivité et l’impartialité de leurs écrits.

Réduire l’élection présidentielle à l’activité de deux ou trois candidats revient à nous priver d’un de nos droits les plus élémentaires : le droit à l’information, le droit à une information juste et objective. Plus grave encore, cela ôtera tout intérêt de participation au scrutin pour nous tous, les jeux étant faussés d’avance.

Il est légitime aujourd’hui de clarifier les rôles et les limites de chaque intervenant dans ce scrutin, dans l’intérêt même des médias, des électeurs, des candidats et surtout pour que la démocratie en sorte grandie.

samedi, octobre 07, 2006

ELECTION PRESIDENTIELLE FRANCAISE DE 2007

Monsieur Zakaria BEN MLOUKA est candidat à l'élection Présidentielle de 2007. Son projet pour la France est un vrai programme de gouvernement.
Issu de l'immigration, membre de la société civile, porte parole des Blacks Blancs Beurs, militant des droits de l'Homme, il oeuvre pour un essor nouveau pour la France.
I
l n'a jamais adhéré à un parti politique, mais garde un profond respect pour les hommes et les femmes qui ont consacré leur vie pour leur pays, qu'ils soient socialistes, issus de l'UMP ou de toute autre formation politique.
Il a de l'admiration pour les oeuvres de Bové, Hulot et des verts.


Ses Priorités :


- L'égalité des chances
- Le plein emploi
- La lutte contre les discriminations
- La justice
- La solidarité nationale