mercredi, décembre 27, 2006

TOUTE LA VERITE SUR NOTRE POUVOIR D’ACHAT


Le pouvoir d’achat des Français baisse inexorablement d’année en année. Les indicatifs socio-économiques et certains signaux évidents viennent corroborer notre constatation sur la montée de la paupérisation. Je citerai à titre d’exemple l’augmentation du nombre des restaurants du cœur, l’augmentation du nombre de salariés payés au SMIC (plus de 17 %), l’augmentation des emplois instables, l’augmentation du nombre de personnes vivant avec un revenu mensuel inférieur à 788 euros (plus de 7 millions de personnes aujourd’hui), et l’augmentation des SDF, etc.…

Cette précarisation est le fait de deux facteurs concomitants. D’une part la stagnation des salaires à un niveau bas voire très bas et d’autre part l’augmentation des prix des produits d’usage courant (autres que le gros électroménager, les voitures et les bijoux).

Quand l’inflation croît plus vite que les revenus, le pouvoir d’achat baisse systématiquement.

Selon une étude de l’Insee, le pouvoir d’achat a augmenté en 2005 de 3%, de 2,4% en 2006 et l’institut prévoit un résultat positif à 2,5% en 2007. Ces résultats ne correspondent pas aux sentiments des Françaises et des Français qui tous les jours voient leur pouvoir d’achat diminuer.

La méthode de calcul utilisée pour déterminer cet indice n’est pas réaliste. Elle prend en compte les variations de l’ensemble des produits de consommation et non les seuls produits de consommation courante, permanente et régulière. Une étude basée sur ce dernier procédé permettra de confirmer cette baisse significative du pouvoir d’achat et c’est ce que ressentent les consommateurs dans la réalité.

Il est heureusement possible d’inverser la situation. Il faut pour cela le vouloir.

Je crois que les entreprises font suffisamment de profit pour pouvoir financer une augmentation des bas salaires. Il est à noter qu’un grand patron gagne en moyenne 300 fois le SMIC. Il faut partager équitablement les fruits de la croissance, du développement et les bénéfices d’une entreprise entre tous les intervenants.

J’ai proposé et j’ai démontré qu’on pouvait porter le SMIC à 1600 Euros (http://benmlouka2007.blogspot.com), sans pour autant menacer l’emploi.

La France est engagée financièrement dans des actions de développement dans des pays étrangers. La France participe également à des actions militaires de maintien de la paix (Liban, Afghanistan, Cote d’Ivoire, etc.). Ce sont des actions de solidarité internationale nécessaire pour l’image de notre pays. Ces actions coûtent au contribuable français plusieurs centaines de milliards d’euros.

Je pense qu’une partie de cet argent suffirait à financer une nette revalorisation des salaires et qu’il est logique qu’il serve en priorité aux Françaises et aux Français.

Charité bien ordonnée commence par soi-même.

samedi, décembre 23, 2006

Agriculture et Environnement

I - Une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement

Pour impulser une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement, il faudrait réviser et repenser certains axes de la politique agricole française.

En effet, le développement agricole durable s’accompagne d’une révision de l’intensification agricole par l’agriculture raisonnée et durable.

Pour cela voici mes propositions et mes priorités en la matière :

1- Améliorer la compétitivité des secteurs agricoles et sylvicoles, et ce grâce à la valorisation du capital humain au moyen de formations et de conseils destinés aux agriculteurs et sylviculteurs au même titre que l'amélioration et le développement des infrastructures liées à l'évolution et à l'adaptation des secteurs agricole et sylvicole.

2- Le soutien à des projets environnementaux en milieu rural via, par exemple, des mesures en faveur de la sylviculture durable.

3- L'amélioration de la qualité de vie et la diversification de l'économie dans les zones rurales par l'appui à la création de micro entreprises.

4- La promotion de l’agritourisme et l'offre de structures d'accueil pour les enfants afin de permettre aux femmes de revenir sur le marché du travail.

5- Mise en place de stratégies de développement local associant les groupes d'actions locales. En effet, il s’agit d’intégrer davantage les régions et les groupes d'actions locales dans les prises de décision.

6- Un renforcement des études scientifiques. Le développement durable c’est aussi inciter et développer la recherche agronomique, revoir les budgets alloués aux centres publics, accorder des aides et des allégements fiscaux aux entreprises si la recherche est effectuée en France. Il faut également favoriser les collaborations entre organismes publics et entreprises privées dans la recherche.

7- Inciter des modifications de certaines pratiques culturales excessivement polluantes et dégradante pour l’environnement par une diminution de l’utilisation des produits chimiques en appliquant plus de rationalité par rapport aux techniques culturales intensives :

a) une optimisation des emplois des produits chimiques aux stades critiques de développement des plantes et des animaux d’élevages,

b) une optimisation de l’usage de l’eau par une irrigation de qualité

2- Les mesures d'accompagnement pour entraîner un maximum d’agriculteurs dans la voie du développement durable

1- Développer la pratique de l’agriculture raisonnée (augmenter l’emploi d’outils d’aide à la décision).

2- Créer un système de labellisation, de normes Agriculture Raisonnée.

3- Intensifier la certification ISO 9001 et 14000 (pour l’environnement) à toutes les entreprises agricoles, entreprises agro-industrielles et agroalimentaires (par des primes ou des exonérations fiscales).

4- Développer les programmes d’économie d’eau.

5- Aides pour les équipements informatiques pour une meilleure gestion de l’eau, de la fertilisation et des traitements chimiques de protection.

6- Développer un programme de cultures énergétiques.

7- Créer plus de pôles de compétitivité où interagiront agriculteurs, industriels et chercheurs.

8- Développer le micro crédit.

9- Aides directes à l’exploitation labellisée agriculture raisonnée et la qualité de la production au lieu de fournir des aides à la production.

10- Développer et inciter la mise en œuvre de techniques normalisées de traçabilité (contrôle qualité, d’agréages et de certifications). Allant du grain au consommateur final, toutes les étapes de productions et de transformations doivent être transparentes.

3 - La qualification Agriculture Raisonnée des exploitations doit être une priorité

1- Redynamiser les activités agricoles c’est améliorer le Bien être social rural.

2- Eduquer et informer le consommateur pour que l’impact de l’Agriculture raisonnée soit efficace, en encourageant l'adoption et l'utilisation des TIC.

3- Développer l’agritourisme.

4- Incitation des jeunes promoteurs agricoles et entrepreneurs agricoles vers la pratique et la gestion agriculture raisonnée.

5- Soutenir les agriculteurs dans leurs efforts de conversion vers l’AR, cela permettra de mieux passer la transition d’agriculture intensive et polluante à l’agriculture raisonnée.

6- Mise en place d’un plan d'action destiné à endiguer l'érosion de la biodiversité, accompagné des indicateurs destinés au suivi des progrès enregistrés et la création d'un mécanisme consultatif afin d'aider les décideurs à faire meilleur usage des connaissances disponibles.

7- Faciliter l'innovation et la R&D et encourager leurs applications (irrigation de qualité, semis direct, gestion écologique des sols…)

lundi, décembre 11, 2006

Affiche officielle


Voici quelques informations concernant le déroulement de la campagne électorale de Monsieur Zakaria BEN MLOUKA à la date du 11 décembre :

Nombre de sympathisants : 2153 personnes

Parrainage des élus : 85 promesses dont 71 fermes et irrévocables

Interventions médiatiques :

- Télévisions : France 3 et Canal plus
- Quotidiens : La Montagne, Aujourd'hui en France, Le Monde, Ouest France
- Mensuel : A la une ( en cours)