I - Une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement
Pour impulser une agriculture économiquement viable et respectueuse de l’environnement, il faudrait réviser et repenser certains axes de la politique agricole française.
En effet, le développement agricole durable s’accompagne d’une révision de l’intensification agricole par l’agriculture raisonnée et durable.
Pour cela voici mes propositions et mes priorités en la matière :
1- Améliorer la compétitivité des secteurs agricoles et sylvicoles, et ce grâce à la valorisation du capital humain au moyen de formations et de conseils destinés aux agriculteurs et sylviculteurs au même titre que l'amélioration et le développement des infrastructures liées à l'évolution et à l'adaptation des secteurs agricole et sylvicole.
2- Le soutien à des projets environnementaux en milieu rural via, par exemple, des mesures en faveur de la sylviculture durable.
3- L'amélioration de la qualité de vie et la diversification de l'économie dans les zones rurales par l'appui à la création de micro entreprises.
4- La promotion de l’agritourisme et l'offre de structures d'accueil pour les enfants afin de permettre aux femmes de revenir sur le marché du travail.
5- Mise en place de stratégies de développement local associant les groupes d'actions locales. En effet, il s’agit d’intégrer davantage les régions et les groupes d'actions locales dans les prises de décision.
6- Un renforcement des études scientifiques. Le développement durable c’est aussi inciter et développer la recherche agronomique, revoir les budgets alloués aux centres publics, accorder des aides et des allégements fiscaux aux entreprises si la recherche est effectuée en France. Il faut également favoriser les collaborations entre organismes publics et entreprises privées dans la recherche.
7- Inciter des modifications de certaines pratiques culturales excessivement polluantes et dégradante pour l’environnement par une diminution de l’utilisation des produits chimiques en appliquant plus de rationalité par rapport aux techniques culturales intensives :
a) une optimisation des emplois des produits chimiques aux stades critiques de développement des plantes et des animaux d’élevages,
b) une optimisation de l’usage de l’eau par une irrigation de qualité
2- Les mesures d'accompagnement pour entraîner un maximum d’agriculteurs dans la voie du développement durable
1- Développer la pratique de l’agriculture raisonnée (augmenter l’emploi d’outils d’aide à la décision).
2- Créer un système de labellisation, de normes Agriculture Raisonnée.
3- Intensifier la certification ISO 9001 et 14000 (pour l’environnement) à toutes les entreprises agricoles, entreprises agro-industrielles et agroalimentaires (par des primes ou des exonérations fiscales).
4- Développer les programmes d’économie d’eau.
5- Aides pour les équipements informatiques pour une meilleure gestion de l’eau, de la fertilisation et des traitements chimiques de protection.
6- Développer un programme de cultures énergétiques.
7- Créer plus de pôles de compétitivité où interagiront agriculteurs, industriels et chercheurs.
8- Développer le micro crédit.
9- Aides directes à l’exploitation labellisée agriculture raisonnée et la qualité de la production au lieu de fournir des aides à la production.
10- Développer et inciter la mise en œuvre de techniques normalisées de traçabilité (contrôle qualité, d’agréages et de certifications). Allant du grain au consommateur final, toutes les étapes de productions et de transformations doivent être transparentes.
3 - La qualification Agriculture Raisonnée des exploitations doit être une priorité
1- Redynamiser les activités agricoles c’est améliorer le Bien être social rural.
2- Eduquer et informer le consommateur pour que l’impact de l’Agriculture raisonnée soit efficace, en encourageant l'adoption et l'utilisation des TIC.
3- Développer l’agritourisme.
4- Incitation des jeunes promoteurs agricoles et entrepreneurs agricoles vers la pratique et la gestion agriculture raisonnée.
5- Soutenir les agriculteurs dans leurs efforts de conversion vers l’AR, cela permettra de mieux passer la transition d’agriculture intensive et polluante à l’agriculture raisonnée.
6- Mise en place d’un plan d'action destiné à endiguer l'érosion de la biodiversité, accompagné des indicateurs destinés au suivi des progrès enregistrés et la création d'un mécanisme consultatif afin d'aider les décideurs à faire meilleur usage des connaissances disponibles.
7- Faciliter l'innovation et
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire